lundi 21 janvier 2013

Kaboom numéro 1

Kaboom

numéro 1


Mardi 22 janvier 2013 sort en kiosques une nouvelle revue sur la bande dessinée intitulée KABOOM, émanation de Chronic'art d'une centaine de pages, à paraître 2 à 3 fois par an.


 
 
La création d'un magazine sur le sujet est déjà un événement en soi, d'autant qu'il s'agit là d'une publication ambitieuse, comme l'énonce Stéphane Beaujean, son rédacteur en chef : "Ici, la bande dessinée n’est pas traitée comme un univers cloisonné, mais comme un miroir orienté sur notre monde dont le reflet est simplement fait de dessin". Des articles de fond, des interviews d'auteur et des planches originales inédites se côtoient pour montrer le meilleur de ce que le genre a à offrir.

A l'échelle intime, c'est presque un cataclysme, du moins une révolution, puisque la naissance de ce premier numéro coïncide avec ma première participation à une publication papier. "Nicolas, tu passes en impression", m'a un jour du mois dernier annoncé Stéphane Beaujean, sans se douter du raz-de-marée émotionnel qui me submergeait alors.


Mais trêve de sentimentalisme égocentrique. Le papier en question a pour sujet Edgar P. Jacobs et comme titre Les ruines de l'intime. Il peut se lire de manière autonome comme un portrait de son auteur sous l'angle de sa démarche créative. Il peut aussi se voir comme une problématique à une étude plus large et plus poussée sur la vision jacobsienne. Mais il serait prématuré d'en dire davantage à ce propos, puisqu'il ne s'agit encore pour l'instant que d'un projet.

En tout cas, ce texte entre en résonnance avec divers sujets abordés dans le magazine : comme dans la fabuleuse rencontre entre Jacques Tardi et Emmanuel Guibert, il y sera question de mémoire et du rôle des images, et comme pour Otomo, Walking Dead et l'article sur Le manga et le nucléaire, on s'interrogera sur la figure de l'apocalypse.

Je souhaite donc longue vie et prospérité à cette nouvelle publication qui m'est chère à plus d'un titre, et j'espère bien évidemment continuer à participer à cette belle aventure...

Un grand merci, pour finir, à Stéphane Beaujean, sans qui rien de tout cela n'aurait été possible.

3 commentaires:

  1. Si quelqu'un à un téléphone, courriel ou autre afin de les contacter : je suis preneur
    Merci

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  2. La revue est normalement largement diffusée (20000 exemplaires, tout de même). Néanmoins, il est possible qu'il y ait un mauvais approvisionnement. On peut commander la revue via cette boutique parisienne :
    http://www.aaapoumbapoum.com/boutique/product.php?id_product=389

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